LDC : 5 bonnes raisons de parier sur le PSG !

Paris a tout compris

A la manière d'un Mayweather, il esquive tous les coups, phagocyte l'attention et finit toujours par écoeurer ses adversaires. Il ne soulève pas toujours les foules, se payant le luxe de choisir ses matchs, mais n'en finit plus de gagner. Avec un bilan de 22 victoires, 4 nuls pour aucune défaite, le PSG se moque de son pain quotidien. Il rêve maintenant de voir son étendard hissé haut à San Siro, théâtre de la finale de l'édition 2015/2016 de la Ligue des Champions. Après une première phase presque trop facile, Paris s'apprête à passer une vitesse face à Chelsea, en huitième de finale aller. En cinq points, on te dit pourquoi un K.O au premier round est envisageable.

Collectivement, il y a un gouffre

Il suffit d'avoir vu les deux équipes évoluer cette saison pour se faire une idée du match qui nous attend au Parc. D'un côté, un PSG ultra-dominateur dans l'entrejeu, porté par un Matuidi stratosphérique et bénéficiant de la justesse technique de Thiago Motta, son catalyseur. De l'autre un club anglais beaucoup plus brouillon, souvent incapable de prendre le jeu à son compte et à la peine dans la gestion des égos. Paris - Chelsea, c'est une grande équipe face à des grands joueurs.

Une impression qui se traduit en chiffres. Alors que Paris affiche 59% de possession en 6 matchs de Ligue des Champions, les Blues peinent à atteindre 52%. Au niveau des passes réussies aussi, le faussé est creusé : 91% contre 85% en faveur du PSG. On note aussi que 9 des 13 buts inscrits par Chelsea cette saison en LDC l'ont été en solitaire, alors que Paris a déjà délivré 10 passes décisives, pour 12 buts marqués. S'il demeure invaincu depuis sa prise de fonction (6v-6n), Guus Hiddink aura besoin de temps pour dégager un vrai groupe de la somme d'individualités présente à Chelsea. Hazard n'a toujours pas marqué en Premier League et retrouve à peine le rythme de la compétition, tandis que Fabregas, Pedro ou autre Diego Costa n'ont jamais réussi à réellement s'imposer. Abonnés au banc depuis plus d'un an, Rémy et Falcao ont eux oublié comment faire leurs lacets. Mourinho n'a jamais su concerner tout son groupe, au contraire de Blanc, parfait gestionnaire. Hiddink a récupéré un club enrhumé et aura besoin de temps pour le remettre sur pied. Face à Paris, c'est collectivement que Chelsea va être puni.

Des absents côté Blues

Après Kurt Zouma début février, c'est John Terry, sorti face à Newcastle ce samedi, qui a rejoint l'infirmerie de Chelsea. En l'espace de quelques jours, Hiddink vient de perdre la charnière sur laquelle il avait misé dès son arrivée. C'est sans doute une défense inédite Cahill - Ivanovic que le technicien néerlandais va aligner face au PSG. A moins que Baba, latéral gauche de formation arrivé cet été pour 20M€ en provenance d'Augsbourg, ne soit lancé dans le grand bain. Dans les deux cas, les automatismes manqueront. Pas les espaces.

Souviens-toi l'hiver dernier

Il faut se souvenir que le nul ramené par les Blues du Parc l'année passée au même stade de la compétition (1-1) était le résultat d'un petit miracle. Au cours de ce match, Chelsea, regroupé derrière, avait marqué sur son seul tir cadré. Le PSG avait lui échoué à de nombreuses reprises au devant de Thibaut Courtois, mais s'était royalement qualifié au retour, à 10 contre 11, après une partie restée gravée dans toutes les mémoires. Pas sûr que ce Paris version 2015/2016 plus froid de réalisme que jamais ne tremble autant cette fois...

"Chelsea ne marque pas", c'est notre pronostic détaillé !

Un ange passe...

Angel Di Maria. Le voilà, le joueur dont Paris avait besoin pour se pavaner sur le toit de l'Europe. Arrivé cet été après un passage manqué à United, "Angelito" a retrouvé sa vista. Déjà auteur de 10 passes décisives pour 9 buts en Ligue 1, il semble encore plus fort qu'à sa grande époque madrilène. Convaincant lors de ses premières sorties avec Paris en Ligue des Champions (3 buts en 6 matchs), El Fideo jouera un grand rôle dans ce match aller. Le danger numéro 1, c'est lui.

Tout le monde est frais

Que ce soit face à Lyon en milieu de semaine passée (3-0) ou devant Lille ce week-end (0-0), Laurent Blanc a toujours pris soin de reposer ses cadres. A l'agonie en championnat, Chelsea n'a pas pu se payer ce luxe face à Newcastle samedi (5-1). Pas de quoi fanfaronner après ce large succès tant les Magpies sont moribonds loin de leurs bases. Ce qu'on retient surtout, c'est que le patron de la défense John Terry est sorti blessé. Chelsea jongle entre toutes les compétitions sans la moindre sérénité et n'a clairement pas bien pu préparer ce huitième aller.

Les paris à tenter

On a sélectionné plusieurs paris aux meilleures cotes, orientés 100% PSG. Parce qu'au-delà de la victoire, attendue, on envisage clairement un "no contest".

• Victoire du PSG :
• Paris mi-temps / fin de match :
• Ibrahimovic marque :
• Au moins un but marqué entre la 75' et la fin du match :
• PSG marque 3 buts ou plus :