Pronostic France - Italie, Coupe du Monde de rugby féminin

Publié le 21/08/2025 15:15  par Matthieu Dubus | Modifié le 22/08/2025 à 11:40 dans Pronostic Coupe du Monde de rugby féminin

Samedi soir à 21h15, le XV de France féminin fait son entrée en Coupe du monde en affrontant l’Italie, à Exeter. Trois ans après une demi-finale perdue dans la douleur face aux futures championnes néo-zélandaises, les Bleues abordent ce rendez-vous avec un objectif clair : franchir enfin le cap et atteindre une finale mondiale, un Graal qu’elles n’ont jamais touché malgré huit présences dans le dernier carré. La préparation a laissé un goût amer avec seul match au programme, perdu sèchement contre l’Angleterre (40-6), révélant certaines limites, mais aussi une frustration que les joueuses veulent transformer en énergie positive. L’encadrement tricolore a dévoilé une composition ambitieuse, emmenée par un double capitanat : Marine Ménager et Manaé Feleu mèneront une équipe qui conjugue puissance dans le pack et vitesse derrière. Les Bleues disposent d’arguments solides : une mêlée réputée, des troisième-lignes actives dans le jeu au sol, et une ligne de trois-quarts capable de trouver des failles par ses relances. L’histoire leur rappelle toutefois que l’écueil des demi-finales reste un plafond de verre à briser. Dans un groupe composé de l’Afrique du Sud et du Brésil, la France doit parvenir à sortir assez facilement en première place.

L’Italie ne se présente pas en victime expiatoire. Quart-de-finalistes de la dernière Coupe du monde, les Pumas féminines disposent d’un groupe expérimenté : onze joueuses comptent plus de 50 sélections, à l’image de la capitaine Elisa Giordano (75 capes), de l’arrière Sofia Stefan (près de 100 sélections) ou encore de la centre Michela Sillari (92 sélections). Fabio Roselli, en poste depuis 2025, a apporté une dynamique plus structurée à l’équipe, qui s’est illustrée lors du dernier Tournoi des Six Nations par des succès significatifs, affichant, comme les garçons, une progression significative. Autre particularité : les Italiennes connaissent bien leurs adversaires françaises puisque plusieurs joueuses évoluent en club dans l’Hexagone (Arrighetti, Tounesi, Sgorbini).