PSG - Real Madrid : Luis Enrique vs Xabi Alonso, le match dans le match
par Jérémy Ernou

PSG – Real Madrid : les retrouvailles de Kylian Mbappé avec son ancienne équipe
C’était la demi-finale espérée et elle aura bien lieu ! Ce soir au Metlife Stadium, le Paris Saint-Germain et le Real Madrid s’affrontent pour retrouver Chelsea en finale dimanche prochain. Un duel dont les récents champions d’Europe partiront favoris (voir notre pronostic PSG – Real Madrid) face à des Merengues qui ont alterné le bon et le moins bon depuis le début de ce Mondial des Clubs.
Vainqueur de la Ligue des Champions fin mai, le PSG était arrivé aux États-Unis avec le statut de favori. Un rang que les Parisiens ont su assumer malgré une défaite lors de la phase de groupes contre Botafogo. Un revers qui a remis sur terre les joueurs de Luis Enrique qui ont haussé leur niveau de concentration et d’intensité lors des matchs suivants, notamment contre l’Inter Miami en 8ème de finale (4-0) puis contre le Bayern Munich (2-0) en quart de finale.
Toujours invaincu depuis le début de la compétition, le Real Madrid n’a pas forcément convaincu. Les Merengues ont souffert mais ont montré de belles valeurs mentales, notamment depuis la phase à élimination directe avec des succès aux forceps contre la Juventus (1-0) et le Borussia Dortmund (3-2). Néanmoins, Xabi Alonso peut compter sur un Kylian Mbappé qui revient en forme physiquement et qui ne voudra louper ses retrouvailles avec le PSG sous aucun prétexte. De quoi faire de cette rencontre un must to see !
Luis Enrique a conquis l’Europe du football
Si les doutes ont été omniprésents lors des premiers mois de Luis Enrique sur le banc parisien, le coach espagnol a su faire taire toutes les bouches depuis notamment le début de l’année 2025.
Le technicien ibérique a eu besoin de temps pour faire comprendre sa vision du football à ses joueurs et imposer sa touche personnelle. Deux principes fondamentaux du jeu sont les mots d’ordre de Luis Enrique : la possession du ballon et le pressing.
À la manière de la sélection espagnole, le PSG met le pied sur le ballon lors de ses rencontres, afin de priver ses adversaires de toutes possibilités d’imposer leur rythme. Les projections rapides vers l’avant sont également l’un des fers de lance du jeu de Luis Enrique, avec des permutations permanentes entre les attaquants, n’hésitant pas à se priver de vrai numéro 9.
Défensivement, les champions d’Europe imposent un pressing constant à leur adversaire. L’objectif étant de récupérer le ballon le plus rapidement possible et d’empêcher les équipes de s’installer dans le camp parisien. Une tactique qui fait ses preuves mais qui peut être aussi énergivore.
Mais depuis maintenant plusieurs mois, ces ingrédients ont porté leurs fruits et le PSG est tout simplement la meilleure équipe du vieux continent. Avant de dominer le monde ?
Xabi Alonso, une touche déjà visible sur le jeu des Merengues ?
Arrivé au Real Madrid début juin après avoir fait le bonheur du Bayer Leverkusen, Xabi Alonso aura devant lui un chantier afin de redonner un second souffle aux Merengues après une saison difficile qui l’a vu perdre son titre en Liga et en Ligue des Champions.
À l’instar de son compatriote, Xabi Alonso est un fervent défenseur de la possession du ballon ! Le technicien espagnol est un adepte d’un jeu propre fait de relances bien construites. Une raison pour laquelle l’ancien entraineur de Leverkusen a demandé des retouches dans le secteur défensif pour obtenir des joueurs techniques capables de lancer les actions.
Pressing et contre-pressing sont très importants dans le jeu voulu par l’Ibérique. Cela a permis en Allemagne de décrocher le titre en Bundesliga en 2024 et pour retrouver un équilibre perdu ces derniers mois au Real Madrid, cet aspect du jeu devrait permettre aux Merengues de se montrer plus solide défensivement avant de se projeter en phase offensive.
Si Xabi Alonso a toutes les qualités pour s’installer durablement sur le banc du Real Madrid, l’ancien joueur de la Casa Blanca aura besoin de temps pour mettre sa main sur sa nouvelle équipe et le juger sur ce Mondial des Clubs serait tout simplement prématuré.