PSG - Arsenal : un retour majeur pour les Gunners avant la demi-finale retour de Ligue des Champions
par Baptiste Couturiaux | par hania guenoune

Le partenaire idéal de Declan Rice et Martin Odegaard
Depuis deux ans et l’arrivée de Declan Rice à Arsenal, la combinaison favorite de Mikel Arteta au milieu de terrain est la suivante : Thomas Partey en position de numéro 6 et le duo Declan Rice - Martin Odegaard un cran au-dessus. Les Gunners étaient à deux doigts de s’offrir la Premier League l’année passée avec un trio qui fonctionnait et fonctionne encore à merveille, malgré quelques couacs cette année.
Mais quel est l’impact réel du Ghanéen sur la façon de jouer des Canonniers ? Pourquoi le club londonien était frustré de ne pas l’avoir à l’Emirates Stadium la semaine dernière ? Tout d’abord, il permet à Declan Rice d’avoir moins de tâches défensives à réaliser. En effet, l’ancien capitaine de West Ham aime se projeter pour apporter le danger, comme ce fut le cas face au Real Madrid ou lors de la première manche 7 jours plus tôt.
Ainsi, Mikel Merino retrouve sa place de numéro 9 ! Un exercice qu’il apprécie malgré une formation en tant que milieu : 6 buts et 4 passes en 12 matchs à la pointe de l’attaque. Vous l’avez compris, le retour de l’ancien de l'Atlético permet au technicien espagnol de retrouver son XI favori depuis le mois de février comme on le souligne dans notre pronostic PSG - Arsenal.
Partey permet à ses coéquipiers de se projeter vers l'avant et assure la solidité des Gunners.
Encore une fois, ce n’est pas Declan Rice qui va se plaindre d’avoir Thomas Partey à ses côtés, puisque ce dernier a déclaré : “Il nous apporte un calme absolu. Le plus beau dans le fait de jouer avec Thomas, c'est la sérénité qu'il apporte à l'équipe. Avant mon arrivée à Arsenal, on parlait beaucoup de ses qualités. Il n'est pas toujours reconnu à sa juste valeur."
Un point statistique afin de montrer son impact défensif. Thomas Partey permet à Arsenal de rester haut sur le terrain en phase de pressing et d’avoir une tour de contrôle lors des phases de construction. Il arrive à couper les lignes de passes adverses mais aussi, arrêter les tentatives de contre-attaque de l’équipe adverse. Les chiffres parlent pour lui de toute manière : 100 tacles réussis cette saison, 200 duels gagnés et plus de 160 ballons récupérés.
Il faut espérer que sa présence empêche le PSG de développer le jeu des 20 premières minutes de la première manche... Une chose est sûre, Arsenal croit au retournement de situation avec une force en présence absente lors des 90 premières minutes. Pour rappel, un seul but d’écart doit être remonté.
Thomas Partey… et les autres ?
Attention aux Gunners de ne pas voir Thomas Partey comme le sauveur de la demi-finale. Comme évoqué plus haut, son importance est cruciale dans le système de jeu, que ce soit dans la construction ou la récupération. Cependant, certains joueurs n’ont pas été au niveau de l’événement fin avril.
On peut notamment évoquer le cas de Martin Odegaard. Depuis son retour d’une blessure assez grave à la cheville, le capitaine de la formation londonienne ne semble pas avoir retrouvé son meilleur niveau, celui des deux dernières années. Moins impactant dans les trente derniers mètres et peu décisif depuis début avril (3 passes décisives en 9 rencontres), le maître à jouer rouge et blanc ne peut se cacher une nouvelle fois, sutout dans un rendez-vous aussi important.
Gabriel Martinelli et Leandro Trossard seront attendus au tournant dans les minutes à venir. Tout simplement car ils ont raté deux grosses occasions dans le nord de Londres au match aller ! Même si Donnarumma a réalisé deux beaux arrêts, la moindre situation manquée est fatale en Ligue des Champions.
Arsenal attaque son dernier match important de la saison. Avec le meilleur XI possible sur le terrain, Mikel Arteta n’a plus aucune excuse pour essayer de jouer un mauvais tour à son ancien club en tant que joueur professionnel !